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Love me sweet, love me tinder : les relations affectives chez les jeunes adultes à l'air du swipe

  • Photo du rédacteur: Maurice Johnson-Kanyonga
    Maurice Johnson-Kanyonga
  • il y a 5 jours
  • 12 min de lecture

Les apps de rencontre : entre quête d'authenticité et culture du jetable

"Aimer, c’est savoir dire je t’aime sans parler ", disait Victor Hugo. Qui n’a jamais rêvé d’un grand amour comme dans les romans du XIXe siècle ? L’amour se vivait alors dans les regards, les lettres et les rencontres souvent dictées par le hasard ou la société. Aujourd’hui, un siècle et demi plus tard, Damso chante « le monde est à nous, le monde est à toi et moi, mais p't-être que sans moi le monde s'ra à toi, et p't-être qu'avec lui le monde s'ra à vous, et c'est p't-être mieux ainsi »… une autre réalité s’impose, comme le dit avec ironie un utilisateur de Tinder, "l’amour, c’est surtout savoir swiper à droite au bon moment".


L’amour fascine, bouleverse, se réinvente sans cesse


De la naissance au dernier souffle, l'amour circule, évolue, nous suit et se modifie tout au long de notre vie. Sans conteste, l’amour a toujours occupé une place fondamentale dans la vie des individus, mais sa manière de se manifester change avec les époques. Chez les jeunes adultes d’aujourd’hui, il est traversé par des pratiques inédites : rencontres facilitées par les applications, exposition de la vie sentimentale sur les réseaux sociaux, multiplicité des orientations et des formes de relations. Entre poésie intemporelle et algorithmes de compatibilité, l’amour des jeunes adultes illustre parfaitement l’évolution de nos sociétés. Les relations se construisent désormais entre deux mondes : celui de la quête d’authenticité et d’émotions profondes, et celui de la rapidité, des choix multiples et de la virtualisation des rencontres. Ces nouvelles modalités soulèvent des questions : l’amour, à force de se "digitaliser" et de se diversifier, perd-il de sa profondeur ?


Pourtant, au-delà des changements de codes et de supports, il demeure une valeur universelle, essentielle à l’épanouissement personnel et à l’équilibre psychologique.


Comprendre cette tension entre tradition et modernité, entre désir d’engagement et fluidité des expériences, c’est saisir les défis mais aussi les richesses des relations affectives d’aujourd’hui.


Des lettres d’hier aux swipes d’aujourd’hui : l’essentiel reste d’aimer


Il n’est jamais facile de définir l’amour, car la perception de l’amour réel peut varier considérablement d’une personne à l’autre ; entre désir, attirance ou sentiment intense d’euphorie et d’affection profonde pour quelqu’un ou quelque chose. Les philosophes grecs de l’Antiquité s’accordaient déjà pour énoncer que l’amour se distingue surtout par le degré de proximité des personnes qui s'aiment : proximité physique, mais pas seulement. L’amour est aussi un sentiment hautement positif, vecteur d'espoir, souvent qualifié -à raison- de la plus belle chose qu'un être humain puisse ressentir. L’amour incarne donc d’abord un lien affectif profond qui mêle émotions, cognition et engagement. Sur le plan émotionnel, il se traduit par l’attachement, la tendresse, le désir de proximité et la recherche de sécurité auprès de l’autre. Sur le plan psychologique, il mobilise l’identité, la confiance, la capacité d’empathie et la construction d’un sens partagé. L’amour nourrit l’estime de soi, favorise le sentiment d’appartenance et agit comme un puissant facteur de résilience face aux difficultés de la vie. Il peut cependant aussi confronter aux peurs d’abandon, aux blessures narcissiques et à la gestion des différences, ce qui en fait une expérience à la fois fragile et profondément structurante pour l’équilibre mental et relationnel.


Un nouveau terrain amoureux


Les jeunes adultes d’aujourd’hui évoluent dans un univers relationnel inédit, les relations affectives se construisent de nos jours dans un environnement où le réel et le virtuel s’entremêlent. Jamais dans l’histoire humaine l’offre relationnelle n’a été aussi vaste …ni aussi volatile. Entre rencontres physiques (université, travail, cercles d’amis) et rencontres numériques (réseaux sociaux, applications de dating), la navigation affective devient un exercice de funambule : comment concilier le désir de relations durables et profondes avec une culture de l’instantanéité et de la consommation rapide des liens ?


Les applications de rencontres et les réseaux sociaux ne sont plus de simples outils : ils redéfinissent les codes de la séduction, les attentes et même la manière de se percevoir soi-même. Ces plateformes offrent une promesse séduisante — rencontrer plus vite, plus large, plus facilement — mais elles exposent aussi à une série de pressions psychologiques insoupçonnées. 


Sur les plateformes, la multiplicité des profils et l’abondance de choix expose les utilisateurs à un "effet catalogue" qui encourage le zapping mais aussi la peur de "manquer mieux ailleurs" ; une sorte de FOMO relationnel en quelque sorte, générant un paradoxe : plus de possibilités, mais plus de difficultés à s’engager. Chaque "like" ou "match" (quand 2 profils se plaisent et se connectent, ndr) est identifié comme un micro-signal de valeur personnelle, ce qui peut nourrir une dépendance émotionnelle, poussant jusqu’à une forme d’épuisement quand l’accumulation d’interactions superficielles entraîne une fatigue affective voire parfois un certain cynisme face à l’amour. Les diktats de la beauté et de la mode inscrivent les relations virtuelles dans un contexte où les jeunes adultes subissent une sur-exposition aux normes esthétiques poussant à se conformer à un standard souvent inaccessible, accentuant l’anxiété corporelle et le manque d’estime de soi, compensés alors par une utilisation parfois abusive de filtres et de retouches amplifiant l’écart entre image idéale et corps réel. Pour séduire et conclure à un match, chacun met en avant une version idéalisée de lui-même, ce qui peut provoquer des déceptions lors de la rencontre réelle, phénomène relativement récurrent, devant l’écart entre l’image projetée en ligne et la réalité qui nourrit ainsi encore un peu plus le terreau de la frustration et de la désillusion.

 

Le couple idéal, symbolisé par le hashtag #couplegoal celui de la perfection et des objectifs multiples (le tiercé : bonheur, complicité, prospérité), représente d’abord le modèle de relation que d'autres aimeraient atteindre. La pression de l’image publique associée à des clichés (reels et stories) de couples heureux, partageant des moments de complicité et de joie, souvent dans des lieux idylliques, exhibé sur Instagram ou TikTok, devient ainsi une norme de performance sociale, où il faut paraître heureux et séduisant en permanence. Ce concept peut parfois être une illusion, présentant une version idéalisée de la réalité d'une relation qui poussent néanmoins les jeunes à devoir prouver leur bonheur en ligne créant alors un décalage avec la réalité intime qui risque de fragiliser la relation. Cette pression constante de trends, de normes et de popularité, synonymes de succès, pèse sur nos jeunes adultes renforçant notamment la peur de l’engagement, surtout dans un contexte d’incertitude économique et sociale, l’épuisement émotionnel dû à l’accumulation d’interactions superficielles, l’anxiété comparative entre son couple -ou son célibat- à ceux idéalisés sur Instagram ou TikTok ou encore la difficulté à développer la patience et la tolérance aux frustrations, tant le digital conditionne surtout à la gratification instantanée.


C’est la connexion humaine qui compte, pas le wi-fi


Les relations virtuelles, notamment celles qui impliquent de jeunes adultes, sont un phénomène croissant dans notre société numérique. Elles sont une source bénéfique de connexion, de soutien et de développement personnel favorisant l'expression de soi, l'expérimentation de différentes facettes de son identité et la construction de la confiance en soi. Les jeunes peuvent utiliser les relations virtuelles pour explorer leur sexualité, leurs relations amoureuses, et leur identité de genre, souvent en toute sécurité et avec plus de liberté que dans la vie réelle. Mais les interactions en ligne peuvent aussi présenter des défis et des risques, notamment en matière de confiance et de bien-être émotionnel. Entre les deux, subsiste une tension centrale symbolisée par un désir de stabilité et une envie de multiplicité. Les relations durables répondent à un besoin profond de sécurité émotionnelle, de soutien, de croissance commune. Elles demandent du temps, de l’investissement, et une gestion consciente des conflits. Les relations superficielles, facilitées par le digital, offrent de la nouveauté, une stimulation rapide voire un boost d’ego. Mais elles peuvent aussi créer une lassitude, une difficulté à s’engager et un sentiment de vide émotionnel avec là encore des conséquences psychologiques : confusion identitaire face à la multiplicité des possibilités, dépendance aux validations externes comme les likes et les matches, renforcement des insécurités sur le corps, l’attractivité ou le statut social ou isolement paradoxal bien qu’en étant connecté à des milliers de profils et néanmoins se sentir seul.


Interactions hybrides


Les relations affectives chez les jeunes adultes sont marquées par une diversité de formes et d'expériences. La jeunesse actuelle explore un paysage relationnel beaucoup plus diversifié qu’auparavant, entre polyamour, fluidité de genre, asexualité, pansexualité ou relation "situationship". Pour ces jeunes adultes, ces nouvelles interactions représentent une opportunité à travers la diversité qu’offre un espace d’expérimentation et de liberté identitaire mais aussi un défi car cette même diversité peut aussi créer de la confusion, de la difficulté à se situer, voire à installer une pression implicite à devoir tout tester pour paraître moderne. Les motivations qui sous-tendent ces pratiques sont, elles aussi, de différentes natures allant de la recherche d’une relation sérieuse à l’expérimentation, les rencontres ponctuelles ou la sexualité sans engagement en passant par le besoin de combler la solitude, l’envie de s’amuser ou de renforcer son ego ou même simplement par le désir de découvrir des personnes en dehors de son cercle social habituel.


Le vaste univers des rencontres virtuelles possède également des pratiques, des comportements et un vocabulaire propres à ces nouveaux usages. "Swiper", littéralement faire glisser son doigt à droite ou à gauche de l’écran du smartphone devient un geste quotidien, ludique même, pour naviguer entre les profils ; multiplier les conversations sans suite pour combler l’ennui ou encore l’usage simultané de différentes plateformes ayant les mêmes objectifs font désormais parties des comportements adoptés par les utilisateurs.

 

De même, le vocabulaire, presque tribal, réservé aux initiés, traduit lui aussi les nouvelles tendances de l’amour version 2.0 explicité à travers une pléthore d’anglicismes, de mots valises ou d’acronymes inconnus du profane comme FWB (friend with benefits) qui remplace le déjà ringard "sexfriend", le breadcrumbing qui consiste à donner de petites attentions sans réel engagement, le situationship caractérise une relation floue, entre l’amitié et le couple, sans définition claire, le ONS (one night stand) pour une rencontre le temps d’une nuit, ou beaucoup moins glamour comme le ghosting qui correspond au fait de disparaître sans explication après une conversation ou un rendez-vous, voire plus vicieux comme le catfishing ou l’art de recourir à un faux profil destiné à tromper. Cette riche terminologie s’étend à la diversité des orientations et des identités décrivant, somme toute assez bien, la pluralité de notre époque, que les utilisateurs soient hétéro-, homo-, bi-, pan-, sapio- a-sexuels ou qu’ils et elles s’identifient comme cis-, trans-, non-binaire ou genderfluid au point qu’il faille reconsidérer les apps de rencontres non plus comme des outils de séduction mais plutôt comme des laboratoires d’expérimentation identitaire, relationnelle et émotionnelle pour les jeunes adultes. Elles reflètent d’ailleurs avec justesse leurs paradoxes entre quête d’authenticité et culture du jetable ; entre besoin de liens profonds et multiplication de relations superficielles.


Cupidon s’est mis au digital par opportunité, entre récompense, manipulation et monétisation


Depuis toujours, l’amour, les rencontres et les relations humaines ont été au cœur des préoccupations individuelles et collectives. Poètes, philosophes, artistes mais aussi marchands, se sont emparés de ce thème universel, chacun à leur manière. A l’ère du numérique, ce n’est plus seulement l’affaire des cœurs ou des hasards, mais c’est surtout un  véritable marché structuré dans lequel les acteurs digitaux ont saisi l’opportunité gigantesque de transformer la recherche d’amour en un service, accessible en quelques clics, dans l’intimité des smartphones. Le marché des plateformes de rencontres connaît une croissance continue depuis une quinzaine d’années et s’impose aujourd’hui comme un secteur majeur de l’économie numérique. Avec plusieurs milliards d’utilisateurs à travers le monde, ces services répondent à une demande croissante de socialisation et de recherche de relations – qu’elles soient amoureuses, amicales ou éphémères. Le marché des plateformes de rencontres s’impose ainsi comme un secteur économique à part entière dont la valeur mondiale est estimée à près de 7 milliards de dollars, avec une projection pouvant atteindre plus de 12 milliards de dollars d’ici 2030


Face à une telle opportunité de marché, Cupidon a troqué son arc et ses flèches pour décocher algorithmes et notifications. Les Aphrodite de notre époque sont maintenant des entrepreneurs digitaux affiliés aux mêmes principes du business que ceux des réseaux sociaux dont les ressorts fondamentaux sont d’abord l’acquisition, ensuite la rétention et enfin surtout la monétisation de leurs utilisateurs. Que ce soit par la publicité ciblée grâce aux données collectées ou par des offres freemium (inscription gratuite avec des options payantes pour une meilleure expérience utilisateur) comme des likes illimités ou la possibilité de découvrir qui s’intéresse à l’abonné sans devoir swiper, le business model des plateformes de rencontres s’appuie sur les recettes du succès des grandes applications de l’économie numériques, à savoir les outils d’influence et de manipulation psychologiques qui enferment les utilisateurs dans dans une quête de valorisation, de gratification et de récompense, boostée à la dopamine, quand on connaît l’effet que l’amour peut avoir sur la production hormonale.


Les applications de rencontres ne se contentent pas de mettre en relation leurs utilisateurs, elles exploitent surtout, avec finesse, certains ressorts psychologiques pour maintenir l’attention et prolonger la présence en ligne. D’abord en offrant une valorisation immédiate de l’individu où chaque like, chaque match et chaque notification agit comme un miroir positif, renforçant l’estime de soi et donnant l’impression d’être désiré, reconnu et attractif. Ensuite, elles fonctionnent sur le principe de la gratification instantanée : contrairement aux rencontres traditionnelles où le hasard et la patience dominent, les applications donnent un retour rapide, en quelques minutes, l’utilisateur peut recevoir une validation ou une nouvelle interaction. Cette immédiateté nourrit le plaisir et incite à revenir fréquemment. Enfin, elles reposent sur un système de récompenses variables, très proche de ceux utilisés dans les jeux vidéo ou les réseaux sociaux. Le fait de ne pas savoir quand le prochain match ou message arrivera crée une attente excitante et addictive de ce que les comportementalistes appellent l’effet jackpot qui pousse à swiper encore et encore dans l’espoir d’obtenir le prochain "gain" émotionnel.


En combinant ces ressorts psychologiques, les plateformes maximisent le temps passé par leurs utilisateurs, tout en renforçant leur dépendance émotionnelle à leurs applications. Un modèle redoutablement efficace, qui transforme la quête de relations en un processus rythmé par la dopamine.


Mais si les pratiques et les discours ont radicalement changé au fil des générations, une constante demeure : le besoin universel d’aimer et d’être aimé


L’amour occupe une place centrale dans la construction des jeunes d’aujourd’hui. Être aimé est l’un des besoins les plus fondamentaux de l’être humain, et chez les jeunes adultes, celui-ci prend une dimension particulière. À cette étape de la vie, marquée par les choix d’orientation, la recherche d’identité et la construction de l’autonomie, l’amour joue un rôle central. Pour beaucoup, être aimé signifie avant tout être reconnu dans sa singularité, accepté tel que l’on est, avec ses forces et ses fragilités. C’est une validation précieuse, car le jeune adulte cherche encore à se définir et à trouver sa place dans un monde vaste et parfois déroutant. L’amour reçu, qu’il soit amical, familial ou romantique, devient alors un ancrage émotionnel qui sécurise et soutient. Ce bonheur d’être aimé est aussi une source de confiance en soi : il permet de se projeter, d’oser, de créer et de bâtir des projets personnels ou professionnels. Se sentir aimé, c’est ressentir une force intérieure qui ouvre les possibles et apaise les incertitudes. Bien plus qu’un simple sentiment romantique, il est vécu comme une expérience identitaire et sociale : aimer, être aimé, être reconnu pour qui l’on est.


Chez les adolescents et les jeunes adultes, l’amour est à la fois une découverte et une épreuve. Découverte, parce qu’il permet d’explorer ses émotions, ses limites, ses désirs et sa manière de se relier à l’autre. Épreuve, parce qu’il s’accompagne d’incertitudes, de comparaisons sociales et d’une forte exposition aux modèles parfois irréalistes diffusés par les réseaux sociaux ou la culture populaire. Il existe dans cette expérience une dimension universelle et intemporelle : quel que soit le contexte culturel, social ou générationnel, l’amour reste une langue commune, capable d’apaiser les solitudes et d’offrir une joie profonde. Chez les jeunes adultes, cette quête d’amour se mêle à celle de liberté, rendant chaque relation vécue intensément, parfois avec passion, parfois avec fragilité, mais toujours avec l’espoir d’un bonheur partagé.


L’amour, loin d’être un simple idéal romantique, recouvre une dimension fondamentale de l’épanouissement et de la santé psychologique. C’est pourquoi aider les jeunes à construire une vision saine et équilibrée de l’amour est essentiel. Cela implique de leur donner des clés pour comprendre leurs émotions, développer leur intelligence relationnelle et apprendre à bâtir des liens basés sur le respect, la réciprocité et l’authenticité.


Même si les formes, les pratiques et les canaux d’accès à l’amour se transforment, celui-ci reste une expérience humaine centrale et nécessaire à une vie épanouie. Derrière les passions romantiques, la libération sexuelle ou les algorithmes, se cache toujours la même quête : être reconnu, désiré et accepté. Les jeunes adultes d’aujourd’hui vivent l’amour dans un contexte inédit, marqué par la technologie, la diversité et la complexité sociale. Mais derrière ces mutations, l’essentiel demeure : l’amour reste une valeur centrale, indissociable du bien-être et de l’épanouissement humain. Les pratiques évoluent, mais le besoin d’aimer et d’être aimé, lui, traverse les époques et continue d’ancrer l’existence dans une quête universelle de sens et de bonheur. Les jeunes adultes d’aujourd’hui ne sont pas “incapables” d’aimer durablement : ils naviguent simplement dans un océan plus vaste et plus mouvant que celui de leurs aînés. La clé n’est pas de rejeter le digital, mais d’en faire un outil au service de rencontres alignées avec leurs valeurs et leurs besoins profonds. Les relations virtuelles ne sont pas un problème en soi ; elles sont surtout un miroir de notre époque.


Finalement, qu’il se dise en poème, en chanson ou en emoji, l’amour demeure cette force intemporelle qui continue de donner sens à nos vies. Le défi n’est donc pas de rejeter les applications, mais d’apprendre à les utiliser sans perdre l’essentiel : la profondeur et la qualité humaine des liens en considérant que dans un monde d’algorithmes, l’amour reste notre dernier bug magnifique.



Voir aussi : ma conférence sur l'intelligence émotionnelle




 
 
 

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